La lactofermentation est une technique ancestrale de conservation. Outre le côté pratique lié à la préservation des aliments, on lui connait de nombreux bienfaits sur la santé. Cette technique est appréciée également pour les saveurs complexes qu’elle révèle. Ce processus légèrement oublié au fil du temps dans l’alimentation occidentale est mis en lumière dans le cadre d’une alimentation équilibrée.
Nous entrons dans une période de l’année propice à la lactofermentation car les légumes d’automne et d’hiver sont plus fermes et s’y prêtent bien. Les aliments fermentés les plus connus sont la choucroute, le kéfir, le yaourt, mais bien d’autres peuvent l’être aussi.
Ce processus de conservation consiste à fermenter ses légumes crus dans un bocal hermétique avec de l’eau et du sel.
Ce sont les bactéries présentes naturellement dans les légumes qui vont jouer un rôle de conversion. La fermentation lactique est une production enzymatique de bactéries invisibles qui prédigèrent nos aliments. Ainsi les protéines sont facilement assimilables, certaines molécules sont transformées et les enzymes sont synthétisées ce qui favorise la digestion.
De plus, l’acide lactique va détruire les bactéries pathogènes présentes dans notre microbiote et donc réduire les inflammations de bas grade et renforcer l’immunité.
Les Coréens sont une source d’inspiration en lactofermentation puisqu’on leur doit le Kimchi, un chou local fermenté qui constitue la base de leur alimentation. Au Japon, d’autres aliments fermentés retiennent notre attention comme le miso ou l’ail noir pour agrémenter les plats.
Conservés au frais (dans une cave par exemple), dans un bocal hermétique sans laisser passer l’oxygène et entièrement recouverts d’eau, les aliments peuvent être consommés jusqu’à un an plus tard.
Pour garantir le procédé de fermentation, il est important que les légumes ne soient pas trop abimés et qu’ils soient coupés en petit morceaux dans un bocal stérilisé au préalable.
Quelques exemples d’aliments qui peuvent être fermentés :
choux rouge, choux frisé (kale), choux chinois, betterave, aubergine, haricot vert, poivrons, céleri, fenouil, navet, panais, prune, cerise, melon, pastèque, baies, citron confit, algue, olive, feuilles de vigne farcies.
Vous pouvez les consommer en petite quantité dans vos plats du quotidien. Les aliments fermentés peuvent aussi se retrouver dans des salades ou sur une tranche de pain. Commencer le repas avec cette denrée permettra d’activer le système digestif tout en facilitant la digestion.
En cas de troubles intestinaux avérés, tels que dysbiose de fermentation et/ou putréfaction, candidose, sibo, intolérance aux fodmaps, MICI…
N’attendez donc pas le 1er de l’an pour mettre une pièce sur la chaise lors de la traditionnelle choucroute et mettez toutes les chances de votre côté pour renforcer votre immunité au quotidien avec ces bombes de probiotiques !